LA LITTÉRATURE CONGOLAISE

L'utilisation de la langue française dans la littérature congolaise est un facteur dominant. La littérature moderne congolaise a émergé à partir des années 1950 à travers des œuvres littéraires d'auteurs tels que Tchikaya de Boempire (1937) et Dadet Domongo qui remontent à l'époque coloniale. Jean Malonga est considéré comme l'un des doyens de la littérature congolaise à travers son livre intitulé "Cœur d'Aryenne" publié en 1954. Ses travaux portent sur «l'identité noire» pendant le colonialisme.

Après l'indépendance, de nouveaux auteurs inspirés par l'ancienne génération des auteurs congolais et les nouveaux enjeux de la jeune République du Congo ont commencé à se faire un nom sur la scène littéraire en pleine expansion. Guy Menga est connu pour être l'un des premiers dramaturges congolais, précurseur de la littérature congolaise moderne dans les années 1970. A ses côtés, d'autres auteurs créatifs et talentueux tels que Makouta-Mboukou, Henri Lopes, Emmanuelle Dongala, Tchichelle Tchivela ou Sony Labou Tansi ont également acquis une réputation internationale. L’actuel Ambassadeur de la République du Congo en France, Henri Lopes est connu pour son style sophistiqué, soulignant les paradoxes des Etats africains, et l'activisme de la diversité culturelle dans la littérature. Ses œuvres les plus célèbres sont « Le Pleurer-rire (1982), Tribaliques (1971), Sans tam-tam (1977) et Le Lys et le Flamboyant (1997) ». Son dernier livre intitulé « Un enfant de Poto-Poto » (2011) raconte le dilemme d’identité de la diaspora congolaise de la première heure, dans le Congo postcolonial. En 1993, l'Académie française lui a décerné le Grand Prix de la Francophonie. En raison de ses publications, il est fait Docteur honoris causa des Universités Paris XII et Québec.

La montée des auteurs féminins dans le début des années 1970 dévoile la diversité de la littérature congolaise et son soutien à l'émancipation des femmes. En 1971, Paule Etoumba publie un recueil de poèmes intitulé "Un mot fracasse un avenir". Dans les années 1980, Cécile-Ivelyse Diamoneka, Jeannette Balou-Tchichelle et Laurans Francine se lancent dans l’aventure du genre romanesque. Adèle Caby-Livannah se démarque du genre romanesque par ses fictions courtes, et connaît du succès grâce à des romans tels que "Les contes de la pleine pluie» et "Contes et histoire du Congo».

Au début des années 2000, l'arc de la littérature congolaise prend une tournure différente, de plus en plus animé par des auteurs vivant à l’étranger ou faisant partie de la diaspora. De nombreux écrivains congolais vivent en Europe et en Amérique du Nord. Alain Mabanckou, l'un des auteurs les plus brillants et féconds de la diaspora congolaise vit aux Etats-Unis d’Amérique. Cet écrivain de renom, qui est un fervent partisan de la mondialisation littéraire, s’est illustré par son utilisation particulière de la tradition orale africaine. Il a publié de nombreux chefs d’œuvre qui ont été en grande partie des best sellers et primés. La publication de son roman "Bleu-Blanc-Rouge" en 1999, lui a valu le Grand Prix littéraire d'Afrique Noire. En 2006, Alain Mabanckou a remporté le Renaudot pour son roman "Mémoires de porc-épic", qui est une parodie des contes africains.

En 2002, Alain Mabanckou a été nommé professeur adjoint de littérature francophone à l'Université du Michigan. En 2006, il devient professeur à plein temps de langue française à l'Université du Michigan, avant de devenir la même année, professeur à plein temps de langue française à l'Université de Californie, à Los Angeles.

Alors que les auteurs masculins peuvent sembler dominer la littérature contemporaine congolaise, les auteurs féminins telles que Kathia Mounthault, sont des voix fortes pour des questions relatives à l’après conflit au Congo. Dans son livre, "Le Cri d'Un fleuve", elle décrit le documentaire d'un reporter américain travaillant pour CNN et connue sous le nom de Celia qui se rend au Congo dans une tentative d’immortaliser sa reconstruction. Ses pérégrinations à travers le pays lui ouvrent les yeux sur les souvenirs douloureux et les luttes qui continuent de grever la reconstruction du Congo. Kathia Mounthault est née d'un père Congolais et d'une mère Guadeloupéenne. Elle a été élevée en République du Congo et a étudié les relations internationales en France, puis obtenu sa maîtrise de l’Elliot School of International Affairs à Washington, DC (Université George Washington). Elle gère des projets de développement sociaux de Chevron à Pointe Noire depuis de nombreuses années. Elle servait autrefois en tant que Government Affairs Manager pour Chevron International à Washington, DC.

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